Il est en réalité difficile de faire des prévisions sur un marché aussi instable que celui de l’électricité et des panneaux solaires : « Il s’agit toujours d’un investissement dont le rendement exact reste imprévisible. Mais on peut-on estimer certaines tendances », indique Olivier Lesage, expert énergie chez Test Achats.

En mars 2023, c’est en Flandre que le temps d’amortissement est le plus long : 10 à 15 ans ! A Bruxelles, il faut compter six à huit ans : « À Bruxelles, le prix moyen de l’électricité est plus élevé (0,35 €/kWh) et le tarif de rachat est légèrement inférieur (0,08 €/kWh). Mais, contrairement à la Flandre, les propriétaires de panneaux solaires y reçoivent toujours des certificats verts », ajoute l’expert.

En Wallonie, le rendement est similaire à celui de Bruxelles. Les Wallons ne reçoivent pas de certificats verts mais ils peuvent conserver le compteur  qui tourne à l’envers : « Cet avantage est d’autant plus intéressant que l’électricité est plus chère dans le sud du pays (0,40 €/kWh) qu’en Flandre et à Bruxelles ».

Si vous désirez faire installer des panneaux solaires, les premiers facteurs à prendre en considération sont le prix d’achat, puisqu’il détermine le rendement et la durée de l’amortissement, et l’orientation de vos panneaux : « La première chose à calculer est le nombre de kilowatts crête (kWc) dont vous avez besoin […] Il fut un temps où l’installation coûtait plus de 6 000 euros par kilowatt crête. Depuis, les prix ont fortement baissé et se situent actuellement entre 1 200 et 2 000 euros par kilowatt crête. Plus l’installation est importante, plus le prix du kilowatt-crête est bas ».